Des grands sujets de société qui nous préoccupent et nous agitent, celui qui nous est apparu comme central est la consommation comme nouvelle religion.

Après les croyances, les guerres de religion, les combats idéologiques et politiques, nous vivons aujourd’hui en occident, modélisés et standardisés sous l’oppression de la Toute-Puissante consommation. Elle nous vide de notre centre, de notre substance, de notre créativité, de notre imaginaire et nous laisse sur le carreau en nous vendant à crédit un soi-disant bonheur à paillettes. Les nouveaux Temples, galeries marchandes et hypermarché ne désemplissent pas. La perte des combats idéologiques ou politique laisse place à l’individualisme. La société s’organise insidieusement pour nous formater à devenir de bons consommateurs.

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Vivant dans l’ère du jetable et du portable, nos nouveaux missionnaires sont Orange, H&M, Loréal, Mac-Do, Apple, Nestlé...la nouvelle église du tout s’achète, tout se jette, tout se vend à grand coup de campagnes publicitaires. La perte des combats idéologiques ou politiques, le néant spirituel laissent place à l’individualisme et au matérialisme. Comment, dans ce contexte, les plus défavorisés ne se sentent pas exclus et isolés ? Face à cette l’injustice et au manque d’idéaux, notre société ne produit-elle de plus en plus de violence ?

La fête de Noël symbolise le grand djihad commercial qui prend en otage l’amour que nous devons manifester à nos proches. De gros cadeaux pour prouver un grand amour. Beaucoup d’argent, beaucoup d’amour.

Comment résister sans être montré du doigt et marginalisé ?